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ALBENIZ
Enfant prodige, il donne son premier concert à l’âge de quatre ans ! A sept ans, sa mère l’emmène à Paris mais l’entrée au Conservatoire lui est refusée à cause de son jeune âge. Il suivra dès lors des cours avec le célèbre Alexis Marmontel, maître de Bizet et de Debussy.
De retour en Espagne, il se perfectionne au Conservatoire de Madrid et s’impose comme brillant virtuose et comme improvisateur. En 1872, poussé par un esprit d’aventure, Albéniz abandonne le piano et fugue pendant un an en Amérique du Sud et aux Etats-Unis où il gagne sa vie comme pianiste.
Après cette escapade, il s’inscrit au Conservatoire de Leipzig et étudie avec Carl Reinecke, puis au Conservatoire de Bruxelles.
De 1880 à 1889, Albéniz se consacre essentiellement à la composition. En 1880, il rencontre Liszt à Budapest et bénéficie de son enseignement. Il donne des concerts en Amérique du Sud et en Espagne, où il écrit des zarzuelas (1882), puis s’installe à Barcelone.
Il se marie en 1883 avec Rosina Jordana et s’établit à Madrid jusqu’en 1889.
Après une tournée en Angleterre, il suit des cours à Paris avec Vincent d’Indy et Paul Dukas puis se fixe à Londres en 1891 où il se lie d’amitié avec un banquier, Francis Burdett Money-Coutts, qui le persuade de mettre en musique ses livrets d’opéra. Naissent alors des œuvres telles que Henry Clifford (1895) ou Pepita Jiménez qui, seul, sera un succès.
En 1893, il s’installe à Paris où ses œuvres commencent à être appréciées. Il se consacre alors davantage à la composition. Il fréquente Fauré, Debussy, Chausson, Dukas et les franckistes. Il devient professeur de piano à la Schola Cantorum, établissement où il avait été élève.
Sa véritable carrière de compositeur commence en 1897 avec La Vega et Chants d’Espagne. Plusieurs de ses œuvres sont exécutées entre 1893 et 1900 : Rapsodia Espanola, Catalonia. Entre 1900 et 1902, il apprend qu’il souffre d’une maladie incurable et revient à Barcelone.
Mais, déçu par l’accueil de son pays, il retourne à Paris en 1903 et se considère désormais comme un exilé. Les quatre cahiers de son chef-d’œuvre Ibéria (1905 à 1908) sont l’écho de cette déception. Il passe beaucoup de temps dans le midi de la France. Le 18 mai 1909, installé à Cambo-Les-Bains, dans les Pyrénées, Albéniz meurt quelques jours avant ses quarante-neuf ans, d’une néphrite. Son œuvre est à l’origine de la musique espagnole moderne. Elle influença des compositeurs tels que Maurice Ravel.
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C'est un bien riche morceau que j'ai eu le grand plaisir à écouter.